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Les jeunes en danger pâtissent d’une application « pas satisfaisante » de la loi sur la protection de l’enfance, a jugé jeudi la Cour des comptes, estimant que les structures d’accueil sont trop peu contrôlées et les rôles mal répartis entre judiciaire et administratif.
« La situation n’est pas satisfaisante », a déclaré lors d’un point presse le président de la Cour des comptes Phillippe Séguin, en présentant un bilan de la loi sur la protection de l’enfance en 2007.
Il a évoqué un risque de « maltraitance institutionnelle » contre les enfants. « L’insuffisance » la plus « préoccupante » concerne l’exécution des décisions de justice, selon la Cour, qui a relevé des « délais très excessifs », pour les décisions de placement par exemple. « Ballottés d’institution en institution »
Ce rapport permet de faire une évaluation du dispositif de protection de l'enfance et de la famille. En associant les familles à ce travail, les rapporteurs ouvre la voie à une nouvelle façon de travailler, en faisant des parents des acteurs et des partenaires.
"Le placement, parce qu’il met fin au projet familial «seule richesse des plus pauvres », parce qu’il crée un décalage entre les parents et leurs enfants, notamment dans leurs conditions de vie, difficile ensuite à combler, demeure pour les familles ce qu’on doit éviter à tout prix. Comme le disait une mère : « après un long temps de placement on ne se connaît plus. On doit apprendre à connaître ses propres enfants. Quand on a les enfants en fin de semaine on est attentif à les gâter… ce qui ne favorise pas la mise en place de limites ».
En France, l'Aide Sociale à l'Enfance a pour mission de placer les enfants en danger. L'objectif est de les protéger et de les faire grandir en toute sécurité. Pourtant, cette enquête menée pendant un an montre les défaillances de tout un système et une réalité alarmante pour des milliers d'enfants
https://www.20minutes.fr/television/4005467-20221016-zone-interdite-m6-lanceur-alerte-nouveau-scandale-enfants-places
https://newsactual.fr/familles-daccueil-hotels-sociaux-le-nouveau-scandale-des-enfants-places-dans-zone-interdite-ce-dimanche-16-octobre-sur-m6/
Dans 80% des cas la décision de placement est imposée par un juge
Dans tous les cas, le placement est une décision douloureuse, montrant à la famille qu'elle n'est pas capable de s'occuper de I'enfant, et à l'enfant qu'il est rejeté par elle.
Dossier réalisé par Laura Bernardi & Alain Mathieu, Société Civile N˚43, janvier 2005
« Nous n’assurons plus la sécurité des enfants dont nous nous occupons... Ils sont en danger dans nos foyers ! »
Ces propos glaçants sortent de la bouche d’éducateurs de l’Aide sociale à l’enfance (ASE), censée protéger les enfants lorsque leur famille n’est pas en mesure de s’occuper d’eux. Ainsi, en France, des enfants sont maltraités alors que l’institution est supposée les protéger !
Ici un pédophile, déjà condamné, engagé comme veilleur de nuit d’un foyer hébergeant des enfants. Là un travailleur social qui perd le contrôle de sa Ferrari avec 1,58 g d’alcool dans le sang, tuant ses deux passagères de 15 et 16 ans, dont l’une placée chez lui par les services sociaux. Là encore le directeur d’une association en charge de quelques foyers qui touche plus de 9 000 euros de salaire net par mois auxquels s’ajoutent des milliers d’euros de frais personnels payés par l’Aide sociale à l’enfance…
Notre pays dépense plus de 7,5 milliards d’euros pour la Protection de l’enfance O.ù va vraiment l’argent public ? On parle de 200 000 professionnels pour s’occuper de ces enfants, mais ceux qui sont sur le terrain se plaignent du manque de personnel et de moyens. Comment expliquer et tolérer que sur les 150 000 d’entre eux qui vivent dans des foyers ou des familles d’accueil beaucoup finiront à la rue ?
Ce livre, résultat de plusieurs années d’enquête, est un SOS en faveur des enfants fragilisés, en détresse ou à l’abandon, plaie à vif de notre société dont trop d’indifférence et d’intérêts conjugués continuent de masquer l’existence.
Alexandra Riguet est journaliste et réalisatrice de documentaires.
Bernard Laine a produit ou réalisé quelques grandes enquêtes qui ont marqué le documentaire télévisé.
La protection de l'ence est marquée par une régression majeure (...) Les parents protecteurs se trouvent d'emblée suspectés d'instrumentaliser leurs enfants, les professionnels qui soutiennent l'enfant, d'être partisants ou partiaux pendant que les auteurs s'érigent en victimes
Des psychologues et des juristes dressent un état des lieux de la situation de l'enfant maltraité en France pour mettre en évidence une importante régression quant à sa protection. Les contributions mettent au jour un certain nombre de dérives dont les mécanismes et les enjeux sont analysés..
C'est de ce constant et de l'urgence d'en comprendre les mécanismes et les enjeux que ce livre d'alerte co écrit par des professionnels engagés dans le respect de l'intégrité et de la responsabilité : pour que la protection de l'enfance devienne, enfin, une réalité, et que la vie des enfants ne soit plus d'avantage fracassée
Très bon livre, documenté, fouillé qui permet de comprendre les choses en profondeur !
Sous la direction d'Hélène Romano Docteur en psychopathologie clinique, psychologue clinicienne et psychothérapeute spécialisée dans le psychotraumatisme et habilitée à diriger des recherches, docteur en droit privé et sciences
et Eugénie Izard psychiatre et pédopsychiatre toulousaine. Elle est présidente du Réseau de professionnels pour la protection de l'enfance
Que signifie protéger pour les institutions ? Que signifie être protégé pour un enfant placé ? À partir d'une quarantaine d'entretiens individuels et collectifs et de 350 dossiers de l'Aide sociale à l'enfance, l'auteur tente de répondre à ces questions en analysant les parcours de prise en charge dans le cadre de placements (enfants placés, déplacés, replacés).Dans ce livre attachant, l'auteur nous plonge dans un univers peu connu, celui des parcours d'enfants placés par l'aide sociale à l'enfance. Cette situation n'est pas rare en France puisque chaque année 140 000 enfants font l'objet d'une mesure de placement.
Construit autour de récits recueillis auprès des familles d'origine, des familles d'accueil, des profes-sionnels de l'enfance (juges, travailleurs so-ciaux...) et surtout des enfants et adolescents concernés, cet ouvrage restitue la parole et la dignité de ceux qui sont l'objet de ces mesures.
Émilie Potin est docteure en sociologie, ingénieure de recherche à l'université de Bretagne occidentale à Brest, membre de l'Atelier de recherche sociologique.
De trop nombreuses familles se voient retirées leurs enfants, même à la maternité de façon totalement abusive par les services sociaux qui se cachent souvent derrière une justice qui se base souvent exclusivement sur les rapports"souvent secrets" de ces services sociaux.
Ce livre raconte aux travers de nombreux témoignages, le drame vécu par ces familles, et l'aide apportée par de nombreuses associations qui suivent de nombreux cas et n'en reviennent toujours pas de ce qu'elles découvrent
Sylvie Castro
Le mercredi 7 juillet 2022, l’Assemblée nationale a voté à l’unanimité pour interdire la séparation des frères et sœurs pris en charge par l’Aide sociale à l’enfance. Désormais, ils resteront ensemble en cas de placement.
Ce projet de loi a notamment été défendu par Adrien Taquet, secrétaire d’État en charge de l’enfance et des familles, expliquant que lors du placement des enfants,
« le principe doit être clairement affirmé d’une interdiction de séparation des fratries. »